C.A.R.D.I.E. - E.A.F.C. Cellule académique recherche, développement, innovation, expérimentation

La coopération pédagogique : bibliographie commentée (JAC 2016)

09 / 05 / 2016 | Anaëlle Weiss
Journée académique de la CARDIE 2016 : la coopération pédagogique, "Chercher pour comprendre, coopérer pour apprendre"



Pour approfondir le travail de la journée académique de la CARDIE du 9 mai 2016 dont le sujet était "Chercher pour comprendre, coopérer pour apprendre" : une bibliographie commentée (ressource CARDIE-Créteil).



ASTOLFI Jean-Pierre, La saveur des savoirs - Discipline et plaisir d’apprendre, ESF, Paris, 2008

" Qu’est-ce qui fait qu’un élève, à un moment donné, peut se mobiliser sur des savoirs ? Qu’est-ce qui l’aide à se détourner des satisfactions immédiates et des sollicitations marchandes pour se consacrer à des questions savantes et complexes ? Quelles satisfactions peut-il y trouver ? " L’ouvrage montre que l’École doit ouvrir chaque enfant à une vision experte du monde. Illustré de nombreux exemples concrets dans toutes les disciplines, mobilisant les recherches les plus récentes, ce livre constitue tout à la fois un outil précieux pour tous les enseignants et un magnifique éloge du métier d’enseigner.

BASSIS Odette, Concepts clés et situations-problèmes en mathématiques, (Tomes 1 et 2), Hachette, Paris, 2003

Proposer des situations-problèmes qui abordent des concepts clés en mathématiques, c’est enclencher des processus, étape par étape, pour mobiliser le potentiel d’intelligence souvent insoupçonné des élèves, donner sens et efficacité aux apprentissages fondamentaux, restituer aux savoirs leurs dimensions culturelle et civilisatrice et se construire une pensée autonome et critique à travers des apprentissages solidaires. Le pari délibéré de l’auteur est de dégager de chaque notion abordée à l’école élémentaire et au collège, non seulement « ce qu’il y a à savoir », mais aussi et surtout de faire se construire « ce qu’il y a à comprendre pour savoir ».

BAUDRIT Alain, Relations d’aide entre élèves à l’école, De Boeck, Bruxelles, 2007

Cet ouvrage interroge l’intérêt pédagogique des relations d’aide entre élèves à l’école, particulièrement au plan des apprentissages scolaires. Différents types d’aide sont identifiés dans les enseignements pré-élémentaire, élémentaire et secondaire, avec des élèves travaillant sur des activités ou tâches diverses. Les apports de l’entraide sont alors jugés plus ou moins bénéfiques, plus ou moins aptes à faire progresser les élèves.

BAUTIER Élisabeth et ROCHEX Jean-Yves, Henri Wallon : L’enfant et ses milieux, Hachette, Paris, 1999

L’œuvre d’Henri Wallon, si peu enseignée, se révèle pourtant passionnante. Elle est surtout précieuse parce qu’elle nous semble renouveler notre façon de penser le développement de l’enfant, de l’enfant à l’école, ses apprentissages, son langage, ses comportements individuels et sociaux.

BERNARDIN Jacques, Comment les enfants entrent dans la culture écrite, Retz, Paris 1999

Entrer dans la culture écrite, ce n’est pas seulement apprendre à lire et à écrire, c’est aussi modifier son rapport au langage et au monde. Quelles difficultés les enfants rencontrent-ils ? D’où proviennent les différences face à la culture écrite ? L’activité peut-elle développer l’envie d’apprendre ? L’auteur répond à ces questions en retraçant de façon inédite la découverte collective des usages et du maniement de l’écrit par les élèves d’une classe, depuis les premiers jours de la rentrée au CP jusqu’au CE1. L’originalité de ce livre provient de ce que son auteur est lui-même l’enseignant de la classe observée.

BERNARDIN Jacques, Le rapport à l’école des élèves de milieux populaires, De Boeck, Bruxelles, 2013

L’auteur étudie l’évolution du rapport entre origines sociales et institution scolaire : comment les jeunes d’aujourd’hui, d’origine tant aisée que populaire, appréhendent-ils l’école et la notion de savoir ? Quel sens les élèves donnent-ils à leur présence à l’école et à ce qu’on leur enseigne ? Qu’est-ce qu’apprendre de leur point de vue ? Face aux situations et aux contenus scolaires, quelles logiques sont à l’œuvre et contribuent à la différenciation des résultats ? Autrement dit, qu’est-ce qui caractérise le rapport à l’école des élèves de milieux populaires ?

BONNARD Jacqueline, Découvrir le monde des objets, former des chercheurs dès la maternelle, Chronique sociale, Lyon, 2015

Cet ouvrage tente de répondre aux interrogations des enseignants des écoles maternelle et primaire sur la mise en œuvre de l’enseignement « Sciences et technologie ». Il poursuit un double but :1 - éclairer le lecteur sur la construction sociohistorique de cet enseignement puis le situer dans le contexte actuel 2 - donner envie aux professeurs des écoles d’explorer et de découvrir le monde des objets avec leurs élèves tout en installant chez ces derniers une posture de chercheur.

BONNERY Stéphane, Comprendre l’échec scolaire, élèves en difficulté et dispositifs pédagogiques, La Dispute, Paris, 2007

L’appropriation ratée des savoirs, base des ressentiments envers l’école résulte de malentendus et de quiproquos analysés comme obstacles impossibles à surmonter notamment chez les enfants de milieux populaires qui ne partagent pas les évidences scolaires. Des voies par lesquelles l’école pourrait aller à la rencontre de ces élèves sont possibles sans qu’il soit nécessaire d’abandonner l’exigence de haut niveau.

CHARMEUX Éveline, GRANDATY Michel et MONIER-ROLAND Françoise, Une grammaire d’aujourd’hui (3 tomes), Sedrap, Toulouse, 2003

Trois tomes indispensables qui ont pour ambition d’apporter aux enseignants, depuis le cycle 2 jusqu’au collège, les orientations théoriques et pratiques permettant de réinsérer l’étude du fonctionnement de la langue dans l’ensemble des activités langagières.

CHARMEUX Eveline, Enseigner l’orthographe autrement, Chronique sociale, Lyon, 2014

Cet ouvrage propose une théorie et des mises en application concrètes de l’enseignement de l’orthographe, en relation avec la communication écrite. Ces apports, qui se veulent solides, sont fondés linguistiquement et construits avec des classes dans une démarche de recherche-action.

CHARMEUX Éveline, Enseigner le vocabulaire autrement, Chronique sociale, Lyon, 2014

Cet ouvrage vise à : comprendre comment fonctionnent les mots, découvrir le sens des mots, comprendre comment on se sert des mots, définir une pratique d’enseignement cohérente et rigoureuse, mettre en œuvre cette pratique, étudier les mots, le fonctionnement des mots, connaître les différents dictionnaires, jouer avec les mots. Il s’appuie sur de nombreuses recherches et propose des exemples concrets pour enseigner autrement cet élément d’expression indispensable.

CONNAC Sylvain, Apprendre avec les pédagogies coopératives – Démarches et outils pour la classe, ESF, Paris, 2009

Véritable manuel de pédagogie pour l’école primaire, cet ouvrage va aussi plus loin : les apports théoriques et les exemples concrets s’y nourrissent réciproquement, un ensemble complet d’outils y est présenté couvrant aussi bien les objectifs d’apprentissage que l’organisation de la classe, la construction de l’autonomie que l’accès à la pensée réflexive. Des références historiques, des expériences de classes et d’école, des tableaux synthétiques, un lexique complet des principales notions complètent ce livre. Un ouvrage fondamental.

CONNAC Sylvain, La personnalisation des apprentissages – agir face à l’hétérogénéité à l’école et au collège, ESF, Paris, 2012

Comment identifier ce qui convient à chacun sans, pour autant, l’assigner à la reproduction de ce qu’il sait déjà faire ? Comment "personnaliser" sans systématiquement "individualiser" et prendre le risque de faire éclater la classe ? Comment articuler le travail personnel, le travail en petits groupes et le cours collectif dans une pédagogie authentiquement coopérative ? Comment préparer en amont et gérer au quotidien une classe pour y "personnaliser" la pédagogie ? Voilà quelques questions, parmi bien d’autres, auxquelles Sylvain Connac répond dans cet ouvrage.

DALONGEVILLE Alain et HUBER Michel, Situations-problèmes pour enseigner la géographie, Hachette, Paris, 2002

22 situations-problèmes à faire vivre aux élèves de cycle 3 et de collège comme autant de stratégies didactiques qui permettent de faire travailler les élèves sur leurs représentations pour les amener à les modifier.

DALONGEVILLE Alain, Situations-problèmes pour enseigner l’histoire, Hachette, Paris, 2001

32 situations-problèmes à faire vivre aux élèves de cycle 3 et de collège pour leur donner à penser, à réfléchir et à se questionner parce que l’Histoire n’est pas une série d’évidences. Inventer l’Histoire, imaginer les possibles, analyser l’écart entre les hypothèses et la réalité c’est faire œuvre d’historien.

DE VECCHI Gérard, Former l’esprit critique - Pour une pensée libre, ESF, Paris, 2016

Dans 25 courts chapitres, étayés de nombreux exemples pratiques, l’auteur montre comment les enseignements peuvent entrer dans une démarche mettant en œuvre l’esprit critique en primaire comme en secondaire.

DION Jeanne et SERPEREAU Marie, Faire réussir les élèves en français de l’école au collège – Des pratiques en grammaire, conjugaison, orthographe, productions d’écrits, Delagrave, Paris, 2009

Quelles pratiques élaborer pour amener l’enfant à se construire des savoirs sur le fonctionnement de la langue, à maîtriser ces savoirs pour les mettre en relation avec les autres connaissances, tant à l’oral qu’à l’écrit, dans les différentes disciplines ? Ce livre propose une démarche pédagogique fondée sur une approche constructiviste des savoirs et sur le pari éducatif du « Tous capables ». Des points d’histoire jalonnent le livre faisant mieux comprendre que la construction de la langue est… une longue histoire.

GFEN (dir.), Pour en finir avec les dons, le mérite, le hasard, La Dispute, Paris, 2009

Ce collectif d’auteurs, philosophes, sociologues, chercheurs en sciences de l’éducation, indiquent d’autres voies théoriques pour continuer à penser l’éducabilité du petit d’homme, les chemins de son émancipation, en reprenant le pari de l’égalité, du « tous capables ! » et ce dans d’autres termes que « l’égalité des chances », dont l’apparente générosité ne masque qu’imparfaitement la parenté avec le « chacun pour soi » libéral.

GFEN Île-de-France, S’approprier des savoirs : une aventure humaine, Chronique sociale, Lyon, 2016

Toute l’épaisseur anthropologique des textes, documents, œuvres, savoirs sont trop souvent donnés comme tels, se limitant à illustrer un propos magistral. Dans les pratiques mises en partage dans cet ouvrage il s’agit d’en faire une transmission émancipatrice rendant la connaissance du passé vivante, contemporaine, faisant vivre des rencontres d’univers culturels, des chocs d’altérité et des identifications plurielles.

GFEN Secteur Langues, Réussir en langues : un savoir à construire, Chronique sociale, Lyon, 2002

Comment faire partager sa passion pour une langue, une culture ? Comment déclencher la faculté d’être étonné, ému, épaté, la capacité à être créateur ? Comment apprendre à communiquer ? Comment « faire » de la grammaire ? Comment entrer dans d’autres cultures ? Comment étudier leur littérature, leur peinture ? Comment parler des créateurs, les étudier et les comprendre ? Comment se former intellectuellement ? ce livre propose des pistes de réflexion et des stratégies concrètes (expériences, ateliers, situations d’apprentissage, projets), dans différentes langues et différentes situations.

GFEN Secteur Langues, 25 pratiques pour enseigner les langues, Chronique sociale, Lyon, 2010

Cet ouvrage se propose d’aborder les questions concrètes qui se posent à tout enseignant de langue. Dans une première partie l’ouvrage s’attache à définir ce que représente le fait d’enseigner les langues aujourd’hui avant de revenir sur ce qui constitue les fondamentaux de la pratique enseignante. Dans la seconde partie le lecteur trouvera 25 pratiques prenant en compte les différentes activités langagières constitutives de l’apprentissage des langues.

GFEN Secteur Philosophie, Philosopher, tous capables, Chronique sociale, Lyon, 2005

Comment donner à l’enseignement de la philosophie toute sa valeur formatrice et émancipatrice, et ainsi contribuer à sa démocratisation ? Comment faire face aux évolutions des élèves tout en maintenant des exigences intellectuelles élevées ? Comment permettre à chacun de découvrir en soi, avec les autres, des capacités de réflexions nouvelles ?

HUBER Michel, Henri Wallon : de la psychologie génétique aux pratiques émancipatrices de l’Éducation nouvelle, Chronique sociale, Lyon, 2013
Les recherches en psychologie qu’a menées Henri Wallon rendent compte du développement mental de l’enfant et ont servi de référence à de nombreux acteurs de l’Éducation nouvelle et de l’Éducation populaire. C’est cette filiation que l’auteur de ce livre s’efforce de reconstituer. Les fondements théoriques élaborés par les travaux d’Henri Wallon sont pertinents pour concevoir des pratiques pédagogiques rendant tous les apprenants capables de développer leur pensée et de participer à l’élaboration de solutions aux questions auxquelles l’humanité est confrontée.

HUBER Michel, Situations-problèmes pour enseigner l’espace et le temps au cycle 2, Hachette éducation, Paris, 2005

La construction des catégories d’"espace" et de "temps" n’est pas seulement une introduction à l’enseignement de la géographie et de l’histoire, elle est surtout une condition indispensable au développement de l’intelligence. Les séances et les séquences pédagogiques présentées dans cet ouvrage permettront d’atteindre les objectifs du cycle 2, toutefois elles peuvent faire l’objet d’adaptation aux conditions particulières et locales.

JASMIN Danielle, Le conseil de coopération. - Un outil pédagogique pour l’organisation de la vie de classe et la gestion des conflits, Chenelière, Montréal, 2004

Danielle Jasmin nous livre son expérience du conseil de coopération qu’elle a mis en pratique dans ses classes depuis neuf ans. Elle décrit également comment instaurer un conseil de coopération dans une classe. Afin d’illustrer les notions et les concepts d’un ouvrage à la fois témoignage et guide, elle ponctue son texte de vraies histoires mettant en situation les élèves et l’enseignante au sein du conseil et propose des outils pédagogiques en annexe.

LAFFITTE René, Essais de pédagogie institutionnelle : L’école, un lieu de recours possible pour l’enfant et ses parents, Champ Social, Nîmes, 2005

De la maternelle au cm2 et à la classe dite spécialisée, en passant par tous les âges et tous les degrés (CP, CE1, CE2, CM1), à travers 12 monographies, les auteurs montrent en quoi et à quelles conditions, l’école maternelle ou élémentaire peut devenir un lieu de recours possible pour les enfants et leurs parents. Assurer les apprentissages fondamentaux sans en oublier en chemin.

LIBRATTI Michèle et PASSERIEUX Christine, Les chemins des savoirs en maternelle, Chronique sociale, Lyon, 2000

Les jeunes enfants ont à l’égard du réel des questions radicales et des représentations du monde hétéroclites. Quelle écoute l’école maternelle en a-t-elle ? Comment mobiliser cette curiosité dans la recherche de réponses ? Comment faire du plaisir d’apprendre un levier pour que chacun se construise en construisant ses savoirs et initier les élèves à des valeurs de coopération et de solidarité ? Des pratiques pédagogiques et éducatives.

MEIRIEU Philippe, L’école mode d’emploi. Des méthodes actives à la pédagogie différenciée, ESF, 1995

Le lecteur suit les aventures d’un élève parmi tant d’autres, qui se trouve confronté avec tous ceux qui, de Freinet à Legrand, de la psychanalyse à la pédagogie par objectifs, n’ont cessé de s’intéresser à lui. Au terme de ce parcours, l’auteur dégage des évidences : la fonction de l’école est bien la transmission des savoirs. Mais l’apprentissage ne se décrète pas, il s’effectue, pour chacun, de manière active et singulière... C’est ainsi qu’est définie la « pédagogie différenciée ». Elle se propose de briser la rigidité du fonctionnement habituel de la classe en élaborant des itinéraires d’apprentissage diversifiés et en mettant en œuvre de nombreux outils : grilles d’évaluation, diversification des méthodes et des technologies, plans de travail, contrats, travail en équipe des enseignants, groupes de besoins, etc. Plus profondément encore, parce qu’elle permet d’associer l’élève à la recherche et à la définition de ses méthodes de travail, la différenciation de la pédagogie est un moyen particulièrement précieux pour redonner vie et sens à l’éducation scolaire.

MEIRIEU Philippe, Apprendre… oui mais comment, ESF, Paris, 1995

S’intéressant à l’acte d’apprentissage, Philippe Meirieu tente d’établir quelques repères à partir desquels l’enseignant puisse élaborer, réguler et évaluer son action. C’est ainsi qu’il aborde aussi bien la relation pédagogique, la rationalisation didactique et les stratégies individuelles d’apprentissage et montre comment l’attention à ces trois dimensions permet de maintenir "l’équilibre écologique du système apprendre". Il dégage quelques principes fondamentaux et propose toute une série d’outils : des outils pour imaginer, construire et adapter une pédagogie véritablement différenciée, des outils pour pratiquer l’aide méthodologique, des outils pour travailler à la réussite de tous.

MEIRIEU Philippe, itinéraire des pédagogies de groupe, Chronique sociale, Lyon, 1996

Cet ouvrage montre, à travers l’analyse des propositions qui ont marqué, depuis un siècle, la pensée et les pratiques pédagogiques, à quelles dérives le groupe doit échapper pour promouvoir les apprentissages individuels. Alors que les règles de fonctionnement des groupes tendent à promouvoir l’apprenant dans le domaine où il est déjà compétent, à marginaliser les apprentissages au nom même de l’efficacité dans la production ou de l’authenticité de la relation, la démarche pédagogique doit ouvrir chacun à de nouveaux horizons, susciter en lui de nouveaux désirs et l’engager vers de nouveaux savoirs. Dans cette perspective, l’auteur développe sa conception d’une « pédagogie du contrat » qui s’attache à offrir à l’apprenant un savoir à s’approprier, en même temps qu’elle lui permet de construire son autonomie. C’est alors qu’il peut légitimement réintroduire les pratiques de groupe, mais en les situant délibérément comme une méthode pédagogique, à laquelle devront être assignés des objectifs précis d’apprentissage.

NEUMAYER Odette et Michel, Animer un atelier d’écriture : Faire de l’écriture un bien partagé, ESF, Paris, 2004

« Entrer dans l’aventure de l’écriture » : des descriptifs d’ateliers ainsi qu’une réflexion sur les enjeux de ces pratiques donnant à voir les cheminements de la production littéraire. 15 ateliers d’écriture placés sous le signe du « tous capables d’écrire » et qui dialoguent avec les œuvres de grands auteurs. On y aborde les questions liées à l’invention, à l’animation, et on y donne des idées et des pistes de travail originales et efficaces : dépasser l’angoisse de la page blanche, apprendre à conceptualiser, écrire pour témoigner, intégrer les nouvelles technologies de l’information.

NEUMAYER Odette et Michel (coord.), Pratiquer le dialogue arts plastiques – écriture, Chronique sociale, Lyon, 2005

Dans cet ouvrage écriture et arts plastiques se mêlent, s’interpellent, se complètent. Les auteurs y décrivent une quinzaine d’ateliers de création croisés, insistant non seulement sur le détail de leurs déroulements mais encore sur les partis pris philosophiques et pédagogiques qui les sous-tendent.

NEUMAYER Michel et VELLAS Étiennette (dir.), Évaluer sans noter – Éduquer sans exclure, Chronique sociale, Lyon, 2015

Le débat sur l’évaluation, la notation dans le cadre d’un parcours scolaire est un débat récurent. Notre société renforce les pratiques d’évaluation, de normes, de critères quantitatifs à respecter... Pourtant des études démontrent les incidences négatives de ces pratiques sur la dynamique d’apprentissage de certains enfants, de certains jeunes, pouvant générer une démotivation, un décrochage. Cet ouvrage appréhende cette question éducative. Il propose une diversité d’initiatives pédagogiques permettant de comprendre les enjeux et de cerner d’autres modalités pour permettre à l’élève de se situer dans ses apprentissages.

PASSERIEUX Christine (dir.), Pratiques de réussite pour que la maternelle fasse école, Chronique sociale, Lyon, 2011

Si l’école maternelle est si importante c’est qu’elle a une lourde mission : favoriser la rencontre avec d’autres cultures, engager dans un nouveau rapport au monde et permettre une scolarité réussie, pour tous. Force est de constater qu’elle ne réussit pas toujours à réduire les écarts et que nombre de jeunes élèves n’entrent pas dans les apprentissages scolaires. Pour autant il n’y a pas plus de fatalité à l’échec que d’enfants dans l’incapacité d’apprendre. Cet ouvrage en fait la démonstration en mettant en partage des pratiques éprouvées dans les classes, dans tous les champs où l’imaginaire et la pensée sont convoqués.

REUTER Yves (dir.), Une école Freinet. Fonctionnements et effets d’une pédagogie alternative en milieu populaire, L’Harmattan, Paris, 2008.

Une équipe de Lille III a suivi la mise en œuvre durant cinq ans d’une pédagogie Freinet dans toute une école. Globalement, l’école s’est relevée par rapport à la situation antérieure : augmentation des élèves inscrits, diminution de la violence, meilleurs résultats aux évaluations, meilleure intégration des élèves en souffrance, disparition de catégories fixistes et humiliantes, climat de travail dans l’école en amélioration.

ROBIN Isabelle, La pédagogie institutionnelle en maternelle, Champ social éditions, 2011.

Le travail en collectif, c’est ce que les praticiens de la pédagogie institutionnelle travaillent dans leur classe et Isabelle Robin en particulier dans ses classes maternelles. Et là, "parce qu’il s’agit d’enfants de 2 à 5 ans, on assiste à la mise en place de véritables fondations. On y voit les enfants, dont Mathias, défricher tels des explorateurs les contrées inconnues pour eux, du vivre ensemble". Ce livre est un témoignage du quotidien de la classe, comme milieu éducatif où chaque enfant, quel qu’il soit, peut devenir un, autonome, rencontrer les autres, apprendre en coopérant : grandir.

STAQUET Christian, Une classe qui coopère, pourquoi ? Comment ? Chronique sociale, Lyon, 2007.

Comment organiser les apprentissages pour que les élèves apprennent et s’apprennent les uns des autres en coopérant dans le travail ? La pédagogie coopérative donne aux élèves des outils de progression, de responsabilisation et de compréhension de leurs apprentissages en équipe. Apprendre à travailler avec les autres, c’est apprendre sur soi et grandir avec les autres. Il y a, dans cette approche active, interactive et basée sur le respect de chaque personne, une vraie manière de (re) motiver le travail scolaire en le reliant à la vie sociale du groupe, aux richesses de chacun, aux interactions entre pairs et, indirectement, aux interactions extra scolaires de l’élève.

VERGNIOUX Alain, Cinq études sur Célestin Freinet, P.U. de Caen, 2005

Par une relecture attentive des œuvres majeures de Célestin Freinet et à partir de grandes thématiques : école populaire, pédagogie populaire, liberté, expérience, apprentissages, texte libre..., l’ouvrage présente une des rares approches théoriques globales de la pédagogie Freinet. Il tente de montrer en quoi elle constitue bien une théorie pédagogique et quels en sont les principes et les modes d’organisation discursive.

La REVUE « DIALOGUE » publiée par le GFEN (Publications disponibles auprès du GFEN : gfen@gfen.asso.fr

Numéros à 7 € + port
145 : Du refus d’apprendre au pari de comprendre
151 : Réussite éducative – réussite scolaire
152 : Enseignement secondaire : enjeux et pratiques
153 : Enseigner-apprendre avec le numérique
155 : Réussir, du collège au lycée : quelle approche des savoirs ?
156 : Savoir et création : un couple indissociable ?
157 : Socialiser / apprendre : quels enjeux ?
158 : L’écriture, éducation prioritaire
159 : Conformer ou transformer ? Enjeux des formations
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Hors-série : Prendre pouvoir sur l’écrit 146 : Familles, école, quartier : pour une dynamique éducative.

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